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Dévoiler les suppressions en homéopathie

Qui a éteint la lumière ?

S’offrir le luxe de dévoiler les suppressions en homéopathie

Les nouvelles toxines chimiques que l’humain invente, mais aussi les traumatismes émotionnels ou les croyances que notre société moderne nous propose génèrent de nouvelles maladies, ou remettent au goût du jour d’anciennes épidémies.

La médecine moderne s'est bâtie une réputation de performance en utilisant par exemple les médicaments psychotropes pour lutter contre les comportements déviants ou extrêmes afin de permettre aux humains d'être "parfaitement acceptables" dans la société. Cette suppression artificielle de la colère, du chagrin, de la peur, de l'hyperactivité, de la mélancolie, des obsessions ou encore de la dépression, tente de lisser nos comportements sans toutefois parvenir à standardiser notre nature humaine.

Que faire si ces suppressions étaient à l'origine des maladies ? Comment éviter que nous subissions les conséquences secondaires de ces "vaccinations émotionnelles" ?

L’homéopathie, un éclairage des zones d’ombre.

Lorsque l’animal élimine au travers de ses selles, urines, sueurs, mucus, et larmes les toxines qui entretiennent sa maladie, nous trouvons cela parfaitement normal et les biologistes de bénir alors l’intelligence du vivant! Lorsque l’humain élimine, la médecine moderne a trouvé un moyen de supprimer ses symptômes.

Pourquoi nous sommes-nous écartés de cette réflexion ?

C'est là que l'homéopathie propose un raisonnement alternatif à la suppression du symptôme. L'homéopathie regarde le malade et non la maladie. Cet humain, devenu malade, à une histoire qui lui est propre, une hérédité singulière. Depuis sa conception, sa naissance et jusqu’au déclenchement de sa maladie actuelle, la vie ne l’a pas quitté, il existait bel et bien, avant l'apparition ou la «cause» de la maladie.

Autour de ce genou, il y a un humain,... qui se voit boîter !

L'homéopathie, dans son aspect psychosomatique, holistique, trace un portrait du malade et de sa maladie. En utilisant les matières médicales homéopathiques, les symptômes, les traits de caractère, les goûts et les couleurs de l’homme apparaissent. Non seulement la maladie, le déséquilibre momentané de la force vitale, sont analysés, mais les modifications du tempérament, les dégoûts qui succèdent aux envies, les rêves, les habitudes, les peurs, ou les traumatismes de l'enfance, nous donnent un portrait contextuel et évolutif du patient au cours du temps. Les observations objectives telles que le langage du corps, les odeurs, l’énergie globale, viennent ensuite mettre encore plus de relief à cette description.

Le personnage se met en mouvement, joue son propre rôle devant nous, renvoyons lui son image, il se verra.

Comme disait de façon triviale Raymond Devos,

"Quand on s'est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu'on n'osait pas se regarder. Maintenant, on ne peut plus se voir !", qui donc a opacifié la vision que nous avons de notre couple "corps-esprit" ?

Maintenir l’intégrité de la force vitale

Le corps est capable de se guérir en utilisant son système immunitaire, il est sa propre force vitale. Les plantes médicinales peuvent favoriser la détoxication du corps physique, la chiropraxie ou l’ostéopathie peuvent réaligner les pièces osseuses pour que le flux d'énergie qui était bloqué circule à nouveau, la psychologie aide à l’expression des émotions; pourtant, aucune de ces méthodes, seules, approche les pouvoirs de guérison de l'homéopathie.

Quand une personne présente des problèmes chroniques, qu’elle a déjà été confiée à plusieurs médecins, qu’elle a subi tellement d’examens, pris tant d’analgésiques (par voie rectale ou nasale!) et qu’elle n’a toujours pas recouvré la santé, il doit y avoir un autre moyen d’opérer! Il est évident pour un homéopathe, que la maladie est liée à une histoire, qui ne s’est pas montrée pas à "l’allopathe", pourtant souvent lui éclairé, sur le plan physique.

Un homéopathe va assez vite découvrir pourquoi les traitements "classiques" ont échoué si seulement l’aspect physique des maux a été examiné. Des milliers de personnes peuvent avoir une rhinite, avec des symptômes semblables, et chaque personne doit être cependant regardée avec l’histoire de son déséquilibre; ainsi, chacune aura besoin d'un remède différent.

Une médecine du caractère

C'est la personnalité (ou constitution) que cherche l’homéopathe, le caractère (character des anglo-saxons), les dispositions de l'esprit et ses actes subconscients; l'état d'être de l’individu.

Si vous regardez vraiment chaque personne, le livre de sa vie s’ouvre; il suffit alors de lire les pages correspondantes à un moment pour voir apparaître les couches de suppression, les évitements, les refoulements et les adaptations pour la survie; alors seulement vous pourrez trouver un remède homéopathique correspondant.

L’origine de la maladie est stockée en mémoire, sur les gravures du typographe. Même si le corps physique peut être perçu de l’extérieur comme équilibré, à grand renfort de compensations, c’est l‘individu qui va nous montrer ses préférences pour installer ses propres stratégies d’adaptation, la nature profonde de son écriture, sa propre calligraphie.

Une modalité active et économique

La matière du médicament allopathique va supprimer le symptôme sans «guérir» le déséquilibre et l'agitation qu’il procure. Le remède homéopathique, en revanche, va lui installer un "patch énergétique dynamique" qui peut offrir une nouvelle voie d’adaptation, proposer la liberté de choisir un schéma intelligent, en stricte correspondance avec les lois de la nature, avec le moindre coût (et je pèse le mot!) énergétique.

L'homéopathie n'a pas d'effets secondaires néfastes. Quand le remède agit, il réveille la force vibratoire déséquilibrée grâce à son énergie dynamique, le peu de matière qu’il contient n’interfère pas avec les systèmes d’autorégulation du corps.

Lors d’un traumatisme sévère dans l’enfance par exemple: abus, maltraitance, abandon, chagrin suivant le deuil, l’adulte a grandi en supprimant l’insupportable, le remplaçant au mieux par le secret, le déni... Tous ces ressentis ont été cachés pour que personne ne puisse les voir. Le corps lui même ne se souvient parfois pas de quel mécanisme de survie il a utilisé, seul un stress extrême au sein de l'état émotionnel et mental se montre, "c’est son caractère!" dit-on de cette personne. Avec l’usure engendrée par cet état de stress et les vaines tentatives pour en supprimer les effets indésirables, la maladie physique qui reflète l’étendue des dégâts s’installe. Il faut payer la note de la consommation énergétique.

Supprimer un comportement ou conscientiser ce qui l’entretien

Une personne peut vivre longtemps avec ces suppressions et s'habituer à la situation, le déséquilibre initial se transforme alors lentement, sournoisement, en affectant ses comportements. D’aucuns vont réagir en devenant méfiants, jaloux, dépressifs, peureux ou colériques, ne pouvant répondre que par l’irritabilité, la violence voire le suicide.

En observant le comportement, rien ne fait sens; c’est le "déclencheur", la "cause" du problème initial que l’on doit découvrir pour le faire réapparaître à la conscience de l’individu. C'est cela que l'homéopathie suggère.

La maladie restreint le flux de la vie, elle conduit l’humain à vivre dans un état délirant d’obscurité. "L’homme entend le monde avec de fausses oreilles et voit le monde avec de fausses lunettes." dit le Dr Masi. De cette obscurité doit surgir la lumière, c’est ce qui arrive quand vous remplacez le délire par la connaissance et un état de conscience différent. Nouvellement éclairés, les douleurs chroniques, les kystes, la perte de cheveux, l'obésité, la fatigue, les nausées, l'acné, ou les maux de dos vont disparaître. Le paradoxe de la prise de conscience !

Le remède homéopathique agit comme un miroir qui permet à l’individu de voir la totalité de son essence, sous tous les angles, de façon exhaustive, et de pouvoir ainsi la "dépoussiérer", l’enluminer.

Il n'existe aucun moyen d'arrêter ou de détruire l'énergie, vous pouvez seulement la rediriger ou la bloquer. La conscience qui emprunte ce vecteur énergétique est immatérielle, par définition elle précède les formes et ne peut, elle non plus disparaître. À l'intérieur de vous vibre l’énergie d’un remède homéopathique, un alter ego, un super héros anonyme dont on veut découvrir l’identité.

Retrouver le pilote ou le cavalier de cette matière dense, voler avec ses ailes ou chausser ses sabots, vivre avec la dynamique d’une "conscience éclairée" ; c’est le but d’une homéopathie naturellement "guérisseuse".


Cet article a été rédigé par Jean-Jacques DEMARTEAU, thérapeute homéopathe.

Article rédigé le